Le CNRS recrute un(e) XML/TEI Data Manager (XDM) à temps plein pour jouer un rôle central dans un projet de type “Synergy” du European Research Council (ERC) financé dans le cadre du programme Horizon 2020 de l'Union Européenne.
Le projet DHARMA (The Domestication of “Hindu” Asceticism and the Religious Making of South and Southeast Asia) relève de l'histoire politique, économique et sociale de l'hindouisme. Il est co-porté par Emmanuel Francis, chargé de recherche au Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS, UMR 8564, unité mixte de recherche sous la tutelle conjointe du CNRS et de l'EHESS) dans le cadre d'un consortium impliquant trois autres partenaires, à savoir l'Université Humboldt de Berlin, l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) à Paris et l'université « L'Orientale » de Naples. Le CNRS assure, en tant que « corresponding Host Institution », l'interface avec l'agence exécutive de l'ERC (ERCEA), et Emmanuel Francis en assure la coordination en tant que « corresponding Principal Investigator » (cPI).
Le principal livrable en ligne du projet est une base de données donnant accès à plusieurs milliers d'éditions d'inscriptions d'Asie et en permettant le moissonnage. Ces inscriptions sont des textes anciens gravés sur pierre ou sur métal, rédigés en sanskrit ou dans d'autres langues d'Asie, portant sur l'histoire du monde hindou. Les éditions en ligne seront accompagnées de traductions en langues européennes et des métadonnées concernant leurs supports physiques, les lieux de découverte, etc. Elles seront fournies avec des cartes et des images montrant les inscriptions en tant qu'objets physiques.
Le projet concevra et développera un ensemble d'outils pour rendre les données accessibles de trois manières : via une interface en ligne, via une API et via des ressources téléchargeables individuellement. L'une des grandes priorités du projet consistera à concevoir des outils d'interaction avec les données qui soient intuitifs et novateurs à la fois pour les utilisateurs finaux (par le biais de l'interface en ligne) et du point de vue de la programmation informatique (via une API). Il s'agit notamment de : capacités de recherche et de filtrage personnalisées des données textuelles et des métadonnées, d'un glossaire épigraphique numérique (lié aux données des inscriptions par lemmatisation), de la visualisation des données relationnelles (arbres généalogiques, etc.). La base de données sera construite autour d'un système de gestion de bases de données natives XML (type eXist-db ou BaseX), tandis que les fichiers sources seront encodés en XML suivant les recommandations de la Text Encoding Initiative (TEI), et plus précisément le standard EpiDoc (http://epidoc.sf.net). Les fichiers sources seront directement téléchargeables (sous licence ouverte) depuis l'interface en ligne, mais aussi depuis un dépôt tiers (par exemple Zenodo).
Le XDM sera responsable : (1) de l'élaboration des modèles de données XML utilisés dans le projet (stockés sous forme de fichiers ODD), de l'élaboration de solutions pour l'organisation et la préservation de ces données et de la documentation de ces pratiques dans le plan de gestion des données (DMP) du projet ; (2) du développement et de la maintenance du logiciel des bases de données en ligne du projet ou de la supervision de leur développement et maintenance.
Le XDM sera membre à part entière de l'équipe du CEIAS et y opérera sous la responsabilité directe du cPI. En collaboration étroite avec les « Principal Investigators » (PIs) de l'EFEO et de l'université Humboldt, avec Emmanuelle Morlock (HiSoMA, UMR 5189, Lyon) qui fournit le point de départ pour l'ODD, avec un « Visual Data Manager » recruté au sein de l'EFEO, avec un postdoc spécialisé en balisage TEI-EpiDoc recruté à Berlin, avec les développeurs informatiques (qu'ils soient recrutés ou prestataires) et avec les membres du département des humanités numériques de l'université de Bologne œuvrant dans le cadre d'un autre projet ERC, « SHIVADHARMA » (https://shivadharmaproject.com), le XDM élaborera les stratégies et protocoles d'encodage du projet et veillera à leur appropriation par les chercheurs fournissant les données et métadonnées. Le XDM doit donc être à l'aise dans l'orientation de tous les chercheurs participants au projet vers les bonnes pratiques de recherche et être capable de conseiller les porteurs du projet pour la rédaction de cahiers des charges ou d'autres instructions. Il est prévu que le développement de l'interface du moteur de recherche en texte intégral (par ex. Lucene) utilisé soit confié à un tiers (prestataire ou ingénieur).
Le XML Data Manager sera accueilli à temps plein au sein du Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS, UMR 8564), dont les bureaux sont hébergés à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 54 Boulevard Raspail, 75006, Paris.
Le CEIAS est le plus grand laboratoire français de recherche en sciences sociales sur le sous-continent indien. Dès sa création au milieu des années 1950, sous l'impulsion de Louis Dumont, son ambition a été de renouveler les études sud-asiatiques en conjuguant les approches des sciences humaines et sociales et les acquis et problématiques de l'indianisme.
Les chercheurs et enseignants-chercheurs du CEIAS représentent aujourd'hui un large éventail de disciplines : anthropologie, démographie, géographie, histoire, littérature anciennes et modernes, linguistique, philosophie, sciences politiques, sciences religieuses et sociologie. Leurs travaux sont menés dans le cadre d'équipes interdisciplinaires qui rassemblent, autour de problématiques communes, les compétences et l'approche intellectuelle de spécialistes de formation différente.
En cours de contrat, à court ou moyen terme, le CEIAS (UMR 8564) sera amené à déménager sur le campus Condorcet à Aubervilliers.
Ce poste implique en outre une mobilité en Europe et en Asie : quelques déplacements (1 à 2 semaines) sont à prévoir annuellement.
Contrat d'un an éventuellement renouvelable jusqu'à trois fois (jusqu'à 4 ans au total).
Le projet DHARMA: The Domestication of “Hindu” Asceticism and the Religious Making of South and Southeast Asia (2019–2025) débutera le 1er mai 2019, sur un financement ERC (Programme Horizon 2020). Ses trois Principal Investigators sont Emmanuel Francis (CEIAS), Arlo Griffiths (EFEO) and Annette Schmiedchen (UBER), tandis que Florinda De Simini pilote les activités du projet au sein du quatrième bénéficiaire, l'université « L'Orientale » de Naples.
La religion connue aujourd'hui sous le nom d' « hindouisme » est une religion mondiale majeure et la principale religion de la plus grande démocratie du monde, l'Inde. Mais l'histoire des institutions « hindoues » ne se limite pas à l'Inde. DHARMA abordera l'histoire de l'« hindouisme » dans une perspective comparative, en se concentrant sur la période du 6ème au 13ème siècle. Durant cette période, le golfe du Bengale a connu, par voie de mer, des échanges culturels intenses. Le processus d'« indianisation » qui en a résulté, marqué notamment par la diffusion de l'« hindouisme », du système d'écriture indien et du sanscrit, langue sacrée de l'Inde, a touché une grande partie du sud et du sud-est asiatique.
Le terme sanscrit DHARMA peut désigner la loi cosmique, maintenue tant par les dieux que par les hommes. Mais il est aussi souvent utilisé pour faire référence aux nombreuses fondations et donations instituées pour soutenir cette loi. Le projet DHARMA a pour ambition de mieux comprendre le processus d'« institutionnalisation » de l'« hindouisme » en examinant le rôle de différents agents, des rois et des nobles aux prêtres, aux moines et aux communautés locales. Le projet met l'accent sur le contexte social et matériel de l'« hindouisme » en adoptant une méthodologie multirégionale, multiscalaire et multidisciplinaire, afin de créer une véritable synergie de la recherche sur l'Asie du Sud et du Sud-Est prémoderne.
Notre approche sera basée sur la corrélation et la contextualisation de sources écrites (inscriptions, manuscrits) et de sources matérielles provenant de temples et autres types de sites archéologiques. Le projet sera mené par quatre équipes. Trois d'entre elles, constituées sur une base régionale, se concentreront respectivement sur les inscriptions et les sites archéologiques du sud de l'Inde tamoulophone (A), ceux du centre et du nord-est de l'Asie du Sud jusqu'au Myanmar actuel (B) et ceux de l'Asie du Sud-Est insulaire et continentale (C). Une quatrième équipe, transversale (D), dirigée par Dominic Goodall (EFEO) et Florinda De Simini, se concentrera sur les textes transmis par la tradition manuscrite. Les centres régionaux de l'EFEO à Pondichéry, Siem Reap et Jakarta serviront d'ancrage à nos investigations sur le terrain asiatique.
Les inscriptions sont les principales sources de l'histoire de l'Asie du Sud et du Sud-Est prémodernes, mais ne sont pas toutes accessibles et encore moins dans un format exploitable en informatique. Pour la recherche comparative à grande échelle que nous proposons d'entreprendre, rendre les inscriptions de l'Asie du Sud et du Sud-Est disponibles, autant que possible, dans une base de données numérique est donc un objectif central de ce projet. Les manuscrits d'Asie du Sud et du Sud-Est, en général écrits sur feuilles de palmier, contiennent de riches archives textuelles pertinentes pour l'histoire de l'« hindouisme ». Nous produirons des éditions et traductions de textes restés jusqu'à présent inédits et donc inexploités par la recherche historique. Il s'agit notamment de descriptions des pratiques religieuses ainsi que de prescriptions, qui concernent tant la religiosité laïque que la vie religieuse dans les temples et les monastères. En ce qui concerne les vestiges archéologiques, nous sommes dans une position idéale – grâce à la collaboration de longue date entre archéologues français et asiatiques – pour entreprendre des études et des fouilles sur des sites connus pour leur richesse archéologique. Cela nous permettra ainsi de confronter nos découvertes dans les inscriptions et les textes à celles de l'archéologie. Les fouilles archéologiques seront menées par des archéologues français expérimentés au Bangladesh, au Cambodge et en Indonésie.
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